Archives du mot-clé Recyclage

L’efficacité du recyclage passe par la valorisation des fines

Les fines sont une mine de métaux inexploitée. Leur recyclage est précieux. Les installations industrielles en place ne valorisent généralement pas la fraction fine qui est considérée comme un déchet. Or, ces fines peuvent potentiellement contenir un taux important de métaux ferreux ou non-ferreux qui sont aujourd’hui perdus. Si nous prenons comme exemple les fines de résidus de broyage automobile, nous pouvons trouver en moyenne  entre 3 et 5 % de métaux ferreux et acier inoxydable, et, entre 10 et 12 % de métaux non-ferreux (cuivre, zinc, aluminium…). Un recycleur de VHU de taille moyenne génère par an environ 25 000 tonnes de RBA. Dans ce gisement se trouvent donc jusqu’à 3 000 tonnes de métaux perdus et qui représentent une valeur potentielle supérieure à 6 millions d’euros.

MTB a conçu des machines (photo ci-dessus) pour valoriser les métaux présents dans les fines dont le SMB, un séparateur magnétique haute induction permettant de capter une fraction fine, la totalité des éléments magnétiques et paramagnétiques (aciers inoxydables).

[Traitements et Matériaux, 07/11/2016]

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Contact : Christine Colliard

La publication des prix des ferrailles s’interrompt

La Fédération française de l’acier (FFA) a confirmé l’arrêt définitif de la publication des prix d’achat des ferrailles d’origine régionale (disponibles sur Indices & Cotations sous l’indice N1700), déjà suspendue depuis la fin janvier. Des désaccords exprimés par les recycleurs quant à la répercussion des variations constatées avaient conduit la FFA à modifier son calcul pour se prémunir des surpondérations et à élargir le panel des sociétés déclarantes. Ce qui n’aura pas suffi. Les variations de prix restent disponibles sous l’indice Q0602.

[Usine Nouvelle, 06/07/2016]

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Piles : la collecte française se rapprochera de 45 % en 2016

 

metal-news-ctif-veille-strategique-recyclage-pilesA l’occasion de la journée européenne du recyclage des piles, le 9 septembre prochain, initiée par l’association Eucobat, la filière française portée par Corepile et Screlec se mobilise. L’enjeu est important, puisque l’objectif de collecte a été fixé par la directive européenne à 45 % en 2016. En 2015, le taux affichait en France 40 % (similaire à la moyenne européenne), soit 8465 tonnes de piles collectées ou bien 130 g/habitant en moyenne nationale.

Corepile, essentiellement tourné vers la gestion des piles issues des ménages, compte profiter de cet événement de rentrée pour sensibiliser de nouveau tous les citoyens (les ménages et les écoles) au tri et à la collecte des piles et des petites batteries. Et l’éco-organisme de rappeler que sur 100 piles, 25 sont jetées aux ordures ou dans la nature, 35 sont stockées à domicile et 40 sont recyclées. En six ans, la collecte en France a progressé de 20 %. Pour Frédéric Hédouin, directeur général de Corepile, la priorité reste la collecte avec un objectif volontaire de 50 % d’ici à 2020.

A ce jour, l’éco-organisme évalue en taux projeté, une performance pour 2016 comprise entre 43 et 45%. « Nous savons que certains flux nous échappent comme les batteries plomb composant des alarmes ou des outillages et partent dans le flux des batteries automobiles. Une étude d’identification est en cours à ce titre. Nous savons également que certains pays voisins sous-déclarent leur mise en marché ce qui contribue à des méthodes de calculs plus avantageuses. Au final, les performances annoncées sont sans doute biaisées mais nous avons confiance en l’avenir » insiste Frédéric Hédouin. La collecte a toujours augmenté. Elle devrait encore progresser même si les derniers points sont toujours plus difficiles à récupérer.

[Environnement Magazine, 18/07/2016]

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Les résidus de broyage automobiles transformés en CSR (Combustibles solides de récupération)

Stopper l’enfouissement des résidus de broyage et améliorer les performances de valorisation des VHU, c’est l’objectif du projet Car Waste soutenu par le programme européen Life et porté par un partenariat franco-italien représenté par le constructeur italien PAL et le français GDE. Lancé en juin 2014, le projet a franchi une nouvelle étape en début d’année avec le démarrage du pilote semi-industriel sur le site de GDE à Rocquancourt (Normandie). « C’est ici que sont regroupés les résidus de broyage automobile produits sur l’ensemble de nos sites, soit quelque 250 000 t/an », indique Olivier Pitavy, directeur de projets au sein du groupe Ecore.

L’objectif est ainsi de fournir un CSR à haut pouvoir calorifique équivalent au charbon, prêt à l’emploi en tuyère de cimenterie, mais aussi vers d’autres applications de combustion comme des aciéries ou des chaufferies industrielles. Les premiers retours sont déjà prometteurs. Les travaux vont se poursuivre jusqu’à fin 2017 pour vérifier le comportement de ce combustible en cimenterie mais également pour le tester dans d’autres fours industriels.

[Environnement Magazine, 06/04/2016]

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Contact : Christine Colliard

Matières premières à recycler : la France a augmenté de 75 % ses exportations en quinze ans

Le Commissariat général au développement durable vient de publier son enquête statistique de janvier 2016 sur le thème des exportations françaises issues du recyclage.

Les matières les plus convoitées sont les métaux non ferreux employés par les industries de haute technologie. L’Espagne et la Belgique privilégient les déchets de fonte et d’acier, alors que l’Allemagne importe davantage de métaux non ferreux. En 2014, le solde des échanges a été excédentaire pour les ferrailles de 4 MT.

[Recyclage Récupération Magazine, 01/02/2016]

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Contact : Christine Colliard