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Quelle motorisation pour demain ?

Selon KPMG, les tendances clés de l’industrie automobile en 2025 concernant la motorisation sont les suivantes :

  • Les moteurs à combustion interne (ICE) resteront encore importants pendant longtemps étant donné le faible degré de maturité des groupes motopropulseurs alternatifs même si le downsizing des moteurs à explosion arrive seulement au 9ème rang des tendances clés retenues par les industriels dont seulement 31 % estiment qu’il s’agit d’un enjeu, d’une tendance extrêmement importante. (cf figure ci-dessous)
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    Evolution du marché des moteurs à combustion interne

  •  Plus de la moitié des dirigeants pensent que le moteur Diesel, d’ici 2023, disparaîtra des portefeuilles des constructeurs en raison des pressions et de la réglementation environnementales  car il est socialement inacceptable. Néanmoins, le moteur Diesel restera une option valable sur certains marchés notamment sur le segment des poids lourds parcourant de longues distances ou dans certaines régions comme les zones rurales et dans quelques pays émergents. D’ailleurs, pour certaines applications comme les camions moyens et lourds, il n’existerait pas d’alternative à court terme.

 

  • Les motorisations alternatives pourraient progresser selon un scénario pessimiste de 4 % en 2016 à 7 % en 2023 mais si la pression réglementaire s’accroît, elles pourraient représenter jusqu’à 30 % de la production automobile globale dans un scénario optimiste : en 2021,  dans ce dernier cas, le nombre de moteurs à combustion interne en valeur absolue pourrait baisser, pour la première fois, de façon significative.
  •  Bien que les véhicules électriques à batteries (BEV) représentent la tendance clé la plus importante en 2025 selon 50 % des dirigeants, 62 % des dirigeants estiment que les véhicules à batteries électriques vont échouer faute d’infrastructures rechargeables adéquates. En revanche, 78 % d’entre eux croient que les véhicules électriques à pile à combustible fonctionnant à l’hydrogène (FCEV) seront en 2025 le véhicule privilégié de la mobilité électrique car ils résoudront la question du rechargement et de l’infrastructure à laquelle les véhicules à batteries sont confrontés aujourd’hui même si cette technologie est loin de la maturité économique et  soulèvera des défis irrésolus comme le refroidissement de l’hydrogène ou un stockage sécurisé dans la voiture.

[KPMG, 16/01/2017]

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