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Pièces de fonderie : pourquoi faut-il un cahier des charges ?

cahier des charges en fonderie

Au cours de nos rencontres avec nos clients donneurs d’ordres, nous avons constaté très souvent que le cahier des charges de fonderie n’existe pas ou ne respecte pas totalement les règles métier qui permettent de sécuriser son approvisionnement. Pourtant, cet outil méthodologique est une source d’économies substantielles lorsqu’il est bien maîtrisé et surtout mis en œuvre de manière systématique tout au long de votre chaîne de valeur.

Constat sur le terrain

Les raisons invoquées pour ne pas mettre en place de cahier des charges sont nombreuses. Les plus courantes sont :

  • Je me rattache à la norme,
  • Je considère que le fondeur doit être capable de produire une pièce sans défauts,
  • Je ne sais pas ce qu’il faut contrôler ou pas,
  • C’est aux achats de bien acheter suivant la norme indiquée au plan.

Autant de raisons qui, couplées à bien d’autres, conduisent trop souvent à des crises qualité et des surcoûts (ajouts de contrôles en cours de fabrication, expertises, retards de livraison, actions en garantie…) qui auraient pu être évités en cadrant dès le départ les attendus de conception et de caractérisation mécaniques.

Construction d’un référentiel pour approvisionner des pièces conformes

Certains marchés tels l’aéronautique et la défense maîtrisent parfaitement les cahiers des charges de fonderie. Les entreprises de ces marchés ont su développer au cours du temps des spécifications générales d’approvisionnement des pièces moulées (par procédé, matériau, niveau de criticité de pièces …) et y associent des fiches d’essais qui, pour une référence particulière, décrivant :

  • Le cadre de l’acceptation des premières pièces types (EI, PTM, PTG …),
  • Les zones courantes pouvant accepter des niveaux de défauts caractérisés,
  • Les zones désignées qui ne peuvent pas accepter de défauts ou alors dans une moindre mesure,
  • Les essais par typologie (traction, dureté, …) et les valeurs limites,
  • Les contrôles non destructifs (CND tels que radiographie X, ressuage, …) avec les plans de tirs et le niveau de criticité,
  • Les normes applicables par chapitre de contrôle,
  • Les éprouvettes attenantes au système de coulée,
  • Les plans de dissection mécanique ainsi que les plans de prélèvements à contrôler au cours de la série lorsqu’ils sont différents de 100%.

Avec ce type de documents, les bruts de fonderie déclarés non conformes sont automatiquement sortis au plus tôt du flux évitant ainsi toute valeur ajoutée inutile (traitement thermique, usinage, traitement de surface, montage …). Pour autant, chaque industrie pourrait s’inspirer de ces bonnes pratiques pour maîtriser les coûts de non qualité et surtout détecter dès que possible une malfaçon lors du process. L’objet n’est pas de dire qu’il faille reproduire à l’identique les méthodes de l’aéronautique ou des industries de défense mais de s’en inspirer autant que possible pour optimiser l’efficacité du process de fonderie. Un cahier des charges adapté à votre industrie et décrivant votre référentiel d’acceptation représente l’assurance de ne libérer que les pièces conformes et surtout de détecter et d’isoler celles qui sont non conformes.

Solution développée par CTIF

Dans le cadre de son produit DesignToCast®, CTIF a mis au point une série d’outils méthodologiques pour que ses clients puissent maîtriser les cahiers des charges et les intégrer dans les liasses de définition des pièces. L’intérêt de ces outils est d’adapter les contrôles et maîtriser la chaîne de valeur afin de limiter le coût de possession de la pièce finie. Un déplacement à l’international d’un responsable qualité coûte surement plus cher qu’un cahier des charges. La notion de coût total de possession prend ici toute sa dimension et sa valeur. En fonction des typologies de pièces, du type d’alliage, des caractéristiques mécaniques attendues et de la criticité des pièces, CTIF sait bâtir des documents qui vont assurer aux concepteurs, acheteurs, qualiticiens et producteurs que les pièces entrant dans la chaîne de fabrication sont conformes à un référentiel qui aura été défini à l’avance. Trop souvent nous entendons que les pièces de fonderie ne sont pas conformes. Certes, mais par rapport à quel référentiel ? C’est tout l’objet du cahiers des charges.

C’est cette démarche coordonnée que propose CTIF pour que la fiabilité de la fabrication des pièces de fonderie apporte une rentabilité optimale aux projets de ses clients.

Contact : Alain JUPIN
Responsable du Développement Régional – Ouest
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Téléphone : +33 (0)6 07 59 01 18
Courriel : jupin@ctif.com

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