
La fonderie et les mousses métalliques
31/08/2016L’Usine Nouvelle vient de publier dans son édition du 25 août 2016 consacrée à l’innovation, un article très riche sur les mousses métalliques intitulé «La fonderie se fait mousser.»
L’article d’Olivier James présente les promesses des mousses métalliques en mettant en valeur le rôle de CTIF dans le développement de cette technologie qui touche de nombreux secteurs industriels. Découvrez les points forts de ce reportage.
Des bulles d’air dans le métal
Grâce au procédé mis au point par CTIF, des nouvelles applications voient le jour dans différents secteurs industriels. Dans le domaine de l’automobile, l’Aircross, le SUV que Citroën produira dès 2018, intégrera des mousses métalliques en aluminium sur le bas des portières qui assureront une protection contre les chocs latéraux. La marque aux chevrons a effectué avec succès des tests avec Alvéotec (69), la filiale de l’entreprise Grims. Cyrille Grimaux, son gérant précise «Les mousses alvéolaires métalliques protègent mieux que celles en polyuréthane.»
Dans l’article Patrick Hairy, ingénieur R-D à CTIF, explique que le procédé CTIF, qui permet une garantie de répétabilité des produits en mousses métalliques, pourrait faire décoller les applications industrielles : «Notre procédé est adapté aux exigences des industriels qui ont besoin de caractériser tout nouveau matériau avant une production en série.» Un vrai plus pour le procédé CTIF par rapport à des méthodes concurrentes.
De nouvelles applications
L’article rappelle que sur la base du procédé CTIF, le projet ANR FOAM a réuni de 2011 à 2015 des industriels et des universitaires. Parmi les participants à ce projet, Charlotte Kalck, ingénieur R-D chez TNI souligne les opportunités offertes par ces matériaux dans le secteur nucléaire. Pour François Rochat, responsable R-D chez Mota, un fabricant de systèmes de refroidissement pour véhicules maritimes et terrestres «Les mousses métalliques pourraient remplacer les échangeurs thermiques multitubulaires, le procédé CTIF permet de fabriquer un système complet en une seule pièce de fonderie, plus léger et plus efficace.»
Pour les applications thermiques, les mousses métalliques pourraient servir au stockage de la chaleur issue des panneaux solaires, via l’utilisation de matériaux à changement de phase » explique Patrick Hairy. La société Loupi à Pantin (93) utilise déjà ces mousses pour favoriser la dissipation de la chaleur de ses LED.
La modélisation : une nouvelle étape
En conclusion, l’article souligne que grâce à la modélisation numérique décrivant le procédé de production, une nouvelle étape vient d’être franchie qui permettra l’accélération de la production en série des mousses métalliques. Comment le métal s’écoule-t-il en milieu poreux ? A quelle température le porter pour que sa solidification intervienne au bon moment ? Pour Hervé Duval de CentraleSupélec, partenaire du projet Foam «… la meilleure compréhension des phénomènes physiques pourrait démultiplier les applications des mousses métalliques.»
Source Usine Nouvelle du 25 août 2016
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