Lu dans la presse
Découvrez trois articles parus dans la presse récemment.
- La forge et la fonderie : des activités en progression
- Energies vertes : l’éolien retrouve des couleurs dans l’Hexagone
- Belgique – Des trains roulent à l’électricité éolienne
La forge et la fonderie : des activités en progression
L’activité de la forge et la fonderie s’améliore de mois en mois.
La Fédération Forge Fonderie a proposé un point de conjoncture de la profession à l’occasion d’une conférence de presse organisée pour le Midest. Rappelons que la forge et la fonderie sont des acteurs forts de l’industrie française. Ces deux professions emploient ensemble plus de 43 000 salariés et se situent au 3e rang européen.
En juin, l’activité de la profession progresse par rapport au mois précédent et ce, après un mois de mai plutôt morose: +23 %, dont +28 % pour la fonderie de métaux non ferreux. Par rapport à juin 2014, l’activité en volume reste 7 % en dessous de son niveau malgré des bonnes performances à l’exportation. L’état des carnets de commandes à trois mois est en grande majorité stable (pour 70 %) ou en hausse (20 %). Le niveau des commandes est jugé satisfaisant.
Selon la dernière enquête « tendance », l’activité s’améliore de mois en mois :
- progression des facturations comprise entre +2 % et +10 % ;
- carnet de commandes s’améliore de façon régulière ;
- visibilité portée à 3 mois ;
- niveau des stocks et de l’emploi jugé normal.
Tendance probable de l’activité au cours des 3 prochains mois estimée entre +2 % et +10 %, tant en France qu’à l’exportation.
Pour 2015, l’activité de l’ensemble des biens intermédiaires devrait croître de +0,8 %. La plupart des branches profitent de cette amélioration. La croissance globale devrait s’intensifier pour atteindre +1,3 % en 2016.
Au total, la production en volume des secteurs de la forge et de la fonderie devrait progresser de +1,5 % en 2015 et s’accélérer en 2016 (+2 % prévu).
Traitements et Matériaux, 30/10/2015
Energies vertes : l’éolien retrouve des couleurs dans l’Hexagone
Après plusieurs années de baisse, L’observatoire annuel de France énergie éolienne estime que 1 200 mégawatts de nouvelles capacités devraient être installées cette année. Fin juin, la capacité installée atteignait déjà 523 MW et la barre des 10 000 MW raccordés au réseau a été franchie en septembre. Par ailleurs, le secteur a créé 1 700 emplois l’année dernière, portant les effectifs de la filière à 12 520 fin 2014 (+15,4%). Les entreprises profitent ainsi du dynamisme des marchés français et mondial ainsi que de la sécurisation des tarifs d’achat de l’électricité éolienne et des simplifications administratives. Au niveau européen, le secteur représente 366 000 emplois.
Echos (Les), 19/11/2015
Belgique – Des trains roulent à l’électricité éolienne
Faire rouler des trains grâce à l’énergie éolienne, c’est désormais possible en Belgique grâce à la coentrerpise Greensky et son premier parc éolien inauguré fin octobre. Greensky a annoncé la mise en service du parc éolien de Gingelom, constitué de sept éoliennes de 2 MW chacune. Soit la première étape du projet Greensky qui comptera, à terme, 25 éoliennes réparties sur le territoire de six communes, quatre provinces et deux régions. Pour cette première phase du projet, le parc de Gingelom, situé le long de l’autoroute E40 et de la ligne TGV Bruxelles-Liège, devrait produire 35 000 MWh/an et – c’est une première en Belgique – être raccordé directement au réseau d’Infrabel, gestionnaire du réseau ferroviaire belge et partenaire de Greensky. Les autres partenaires sont Electrabel avec 50 %, la ville de Saint-Trond, 23 %, et l’intercommunalité bruxelloise pour l’électricité, avec 17 %. Gingelom est ainsi directement relié à un poste de haute tension (sous-station 36 kV) situé à Avernas, où Infrabel dispose également d’un poste haute tension de 150 kV pour approvisionner les trains en électricité.
« 170 trains rouleront quotidiennement en partie à l’énergie renouvelable sur la ligne à grande vitesse Louvain-Liège et sur les lignes classiques Louvain-Liège et Landen-Hasselt », détaille le communiqué. Deux tiers de la production des sept éoliennes seront ainsi injectés sur le réseau ferroviaire belge et un tiers sur le réseau électrique public pour l’approvisionnement des ménages. Lorsque le vent viendra à manquer, les trains sont alimentés par le réseau électrique classique, ajoute Greensky. Parmi les 18 éoliennes (de 2 MW chacune) qui compléteront le projet, 9 sont en phase de commande en Wallonie pour une mise en service prévue pour 2016 et 9 autres sont dans la dernière phase de l’obtention de permis.
Energies-renouvelables.org, 12/11/2015
Contact : Isabelle Lacoste