Accueil > Espace abonnés > Réduction de l’impact environnemental et sanitaire des COV en fonderie

Réduction de l’impact environnemental et sanitaire des COV en fonderie

20/11/2013

Projet S1B2051. Diffusion réalisée en 2011 / 2012

Publication des articles suivants :
– « Les nouveaux liants inorganiques à base de silicates », par Patrick Beauvais dans Fonderie magazine, mars 2011, n°13, p 33-37
– « Les émissions de composés organiques volatils à la coulée en fonderie », par Béatrice Torralba dans Fonderie magazine, n°14, avril 2011, p 21-29
Conférence au Séminaire CTIF du 20/10/2011 par Béatrice Torralba : « Contexte Environnement et Santé lié aux émissions de composés organiques »
Conférence au Séminaire CTIF du 20/10/2011 par Patrick Hairy : « Les différents types de liants inorganiques »
La démarche et les résultats ont également été présentés aux Commissions Techniques en mars 2012.

La fonderie rejette des COV à différentes étapes de son processus : essentiellement au moulage/noyautage, à l’enduction, à la coulée et au refroidissement, au décochage en raison de l’utilisation de liants chimiques, voire de solvants, mais aussi à la fusion et lors d’une activité de peinture le cas échéant. Certaines molécules sont des substances irritantes (aldéhydes), neurotoxiques (cétone), provoquant l’asthme (MDI), d’autres sont CMR (cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques) comme le benzène, le formaldéhyde, les phénols. D’autres encore sont également à l’origine de nuisances olfactives.

Les COV participent aussi à des réactions chimiques complexes se déroulant dans l’atmosphère ; ainsi ils sont des précurseurs de l’ozone dans la basse atmosphère.

La limitation des émissions de COV constitue donc un impératif européen qui s’est traduit par des exigences réglementaires européennes et nationales.

Objectifs

Le projet mené par CTIF, co-financé par l’Ademe, avait pour objectifs de :

  • 1- caractériser et quantifier les COV, en particulier les molécules CMR émises par les fonderies françaises qui mettent en oeuvre les procédés de moulage les plus répandus, à savoir les procédés phénoliques ou furaniques, polyuréthane et sables à vert avec noir.
  • 2- qualifier les rejets de COV dans des cas de fonderies qui utilisent dans les mêmes procédés, des liants et additifs de nouvelles générations.
  • évaluer les performances techniques des nouveaux liants par rapport aux attentes des fondeurs.
  • dresser l’inventaire des techniques adaptables à la fonderie et qui permettent d’abaisser les émissions de COV et les odeurs associées par un traitement des gaz.

Travaux réalisés

Une étude bibliographique et une enquête auprès des fournisseurs de résines ont été réalisées.
Des campagnes de quantification des émissions de COV sur deux sites industriels ont porté sur les opérations de coulée, refroidissement et décochage ainsi que sur des mesures en ambiance de travail. Le choix s’est porté sur deux fonderies qui étaient en train de mettre en place des procédés de moulage moins émissifs (Askuran LF pour le procédé furanique et Envibond pour le sable à vert). Aussi, il a été possible de mesurer avant et après le changement de procédé et de quantifier des abattements qui, par ailleurs, étaient importants.
Des prestataires dans le domaine du traitement des COV ont été rencontrés.

Points majeurs

Les contraintes réglementaires relatives à l’environnement ou aux conditions de travail imposent de plus en plus aux fondeurs de mesurer les COV (à la coulée, au refroidissement, au décochage et en ambiance) et d’abaisser leur niveau de rejets de composés organiques volatils à la source, voire par une technique de traitement. Les fournisseurs proposent de nouveaux liants afin de répondre à ces exigences, mais la substitution n’est pas toujours techniquement et économiquement possible et les effets sur l’environnement et les conditions de travail sont mal connus. Des caractérisations et des vérifications sur site sont nécessaires.

Retour Sommaire dossier Projets Collectifs

Suivez nous sur
-->

Espace abonné