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Méthodologie d’évaluation de l’éco-efficience des technologies en fonderie

20/11/2013

Le COSEI a mandaté début 2009 un groupe de travail « Vérification des écotechnologies ». Ce groupe a relevé la nécessité de construire une base méthodologique de référence pour évaluer l’éco-efficience dans un large périmètre de technologies génériques.

Il a aussi proposé que cette démarche s’inscrive dans la réflexion menée à l’échelle européenne sous l’égide de la Commission dans le cadre de l’Environmental Technology Verification (projet de dispositif européen de vérification environnementale d’une technologie).

CTIF est partenaire avec six autres Centres Techniques Industriels du projet mené sous l’égide du Réseau CTI dans le cadre du Programme Pilote de l’ADEME visant d’apporter des éléments de réponse « objectivés » aux orientations proposées par le groupe de travail.

Objectifs

L’objectif général du projet est d’étudier, en vue d’une évaluation, l’éco-efficience des technologies, c’est-à-dire l’efficacité avec laquelle les ressources naturelles (minérales, énergétiques et biologiques) sont utilisées par les systèmes de production et de consommation afin de répondre aux besoins. L’éco-efficience, en intégrant des objectifs énergétiques, environnementaux et économiques, est un concept opérationnel et un instrument de mise en oeuvre du développement durable, et vise de réduire les impacts sur l’environnement et diminuer l’usage des ressources, en particulier celles qui ne sont pas renouvelables.

A l’échelle d’un secteur industriel comme la fonderie, l’éco-efficience peut permettre d’accroître la productivité, la rentabilité et donc la compétitivité économique du secteur, tout en minimisant les impacts énergétiques ou environnementaux.

Travaux réalisés

Les travaux réalisés dans le cadre du projet ont consisté à :

  • définir les grandes familles d’écotechnologies que l’on peut trouver dans les secteurs industriels,
  • dresser un état de l’art des travaux, concepts et mises en oeuvre les plus avancés de l’éco-efficience,
  • proposer une méthodologie multicritères pour qualifier/quantifier l’éco-efficience de ces technologies,
  • proposer à l’ADEME des descriptifs de cas pour lesquels les CTI partenaires ont identifié un intérêt en termes d’éco-efficience, et auxquels la méthodologie d’évaluation pourrait être appliquée.

Points majeurs

Trois grandes familles d’écotechnologies industrielles ont été définies :

  • les technologies « coeur de process », segmentées suivant la réduction des entrants, la réduction des consommables, la valorisation de coproduits, la réduction des rejets, et la simulation/modélisation/supervision,
  • les technologies génériques, segmentées suivant le bâtiment, les utilités de production de chaleur et vapeur, et les services,
  • les technologies de dépollution (ou technologies curatives), segmentées par domaines : air, eau, sols, et déchets.

Six critères d’évaluation ont été retenus pour évaluer l’éco-efficience : le service rendu, l’environnement, l’énergie, l’évaluation technique, l’évaluation des risques technologiques, et l’évaluation économique.

Dans le prolongement de l’étude finalisée en 2011, CTIF a proposé une étude de cas portant sur le remplacement de fluides hydrauliques de type eau-glycol par des fluides HFDU dans une machine à mouler sous pression.
L’étude a été retenue pour appliquer la méthodologie d’évaluation définie, dans un nouveau projet à déployer en 2012.

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