Ferrari étudie une solution novatrice de piston en impression 3D
Ferrari se tourne vers la technologie d’impression 3D pour introduire un design de piston novateur qui pourrait lui permettre de faire un grand pas en avant avec son moteur 2017.
Des tests se déroulent actuellement autour d’un nouveau concept de design de piston utilisant un nouvel alliage d’acier.
Bien que les constructeurs soient restreints par la FIA concernant les matériaux qu’ils peuvent employer, Ferrari cherche à ne plus recourir à l’aluminium qui est communément utilisé. La raison ? L’écurie veut trouver quelque chose qui résiste davantage à une pression physique plus élevée (et à une dilatation thermique) afin de ne pas compromettre la fiabilité.
Les alliages d’aluminium sont plus légers que les alliages d’acier, mais ils ont une moins bonne capacité de résistance à la déformation et à la casse par des températures extrêmes. Le surplus de poids pour des pièces en mouvement comme les pistons est un gros problème, c’est pourquoi l’accent a été mis sur la recherche d’une solution qui est plus performante et plus fiable.
Dans leur quête pour trouver le bon alliage, les ingénieurs de Maranello évaluent les dernières technologies d’impression 3D. Utiliser cette technique permet aux ingénieurs de construire des couches minces de matériau les unes sur les autres. Il est ainsi envisageable de créer des formes complexes qui n’auraient pas été possibles en utilisant les précédentes méthodes de moulage et d’usinage.
L’utilisation de matériaux comme l’alliage d’acier – qui dans un processus classique ne conviendrait pas à la production d’un piston pour une F1 – peut désormais être considérée car il n’est plus nécessaire de fabriquer des surfaces pleines. Des designs de structure alvéolaire sont possibles.
De tels concepts de structure alvéolaire apportent un avantage en termes de solidité, sans présenter l’inconvénient du poids.
[fr.motorsport.com, 31/01/2017]
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