
CTIF et Mota développent un nouvel échangeur thermique en mousse d’aluminium
11/04/2016A l’occasion de la journée CTIF du 10 mars 2016 sur les mousses métalliques à Chaville, la société Mota a présenté en avant-première son nouveau prototype d’échangeur thermique à hautes performances (compacité, échanges thermiques maximisés).
Le groupe Mota qui conçoit, fabrique et commercialise des systèmes de refroidissement à base d’échangeurs multitubulaires a toujours pensé que les mousses métalliques pouvaient avoir un potentiel très important dans son secteur d’activité. Après une thèse avec Polytech Marseille sur l’apport théorique de ces matériaux, Mota a intégré le projet FOAM (convention ANR FOAM n° RMNP-018) , piloté par CTIF, afin d’accroître son savoir-faire et son expertise sur les mousses métalliques et finaliser un prototype.
Le concept d’échangeur Mota
Mota a acquis le savoir-faire et la licence de CTIF sur la fabrication des mousses métalliques. Elle a implanté un atelier pilote dédié aux mousses métalliques au sein de sa fonderie, puis a mis en œuvre ses résultats scientifiques propres et ceux du projet FOAM afin de concevoir et réaliser un échangeur thermique. Mota caractérise actuellement les performances thermo-hydrauliques de cet échangeur dans son laboratoire d’essais ultra moderne.
Le projet support choisi par Mota est un échangeur d’huile pour transmission mécanique, refroidie à l’eau moteur. La société l’a conçu et dimensionné au moyen de l’outil CAO CREO 3.0 et de simulation CFD. Ce prototype de 170mm de côté est une structure monobloc de fonderie réalisée en aluminium AlSi7Mg et intégrant une partie en mousse métallique régulière.
Des premiers résultats encourageants
Grâce à l’expertise de CTIF dans le domaine des mousses métalliques, Mota a réalisé un échangeur compact et performant, dont l’avantage capital est d’être composé d’une simple pièce de fonderie. Les premiers résultats des tests de performances confirment les études de dimensionnement réalisées, et laissent entrevoir encore d’importantes voies d’amélioration. Le travail de corrélation physique / numérique engagé suite aux essais va permettre de rechercher l’optimisation de ces performances.
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